
Mêlant les sens, il a développé un art hybride entre son et image grâce à un système bricolé maison. « La parabole que j’ai fixée autour de mes micros permet de concentrer toutes les ondes au centre. Plus la parabole est grande, plus on peut entendre loin. » Couplé à un téléobjectif sur son appareil photo, ce système lui permet de rester à distance pour ne pas déranger les animaux qu’il observe et « d’avoir des photos plus intimes ».
A force d’observations, Thibault Noirot a appris à connaître et reconnaître les espèces dans leur habitat naturel. Il dévoile pour BEAU Magazine ses meilleurs clichés et nous livre leurs secrets de fabrication.

©Thibault Noirot
Au Père-Lachaise, la démangeaison du troglodyte mignon


2. Chouetton au cimetière du Père-Lachaise – ©Thibault Noirot
Derrière les tombes, la chouette
On voit que le chouetton, lui, fait un peu la gueule sur cette photo. C’est parce que les agents du cimetière utilisent des véhiculent bruyants qui l’empêchent de dormir… »

Le geai des chênes, caméléon sonore


Le renard, ce ruseur arrosé

Au Louvre, des hirondeaux à la vue de tous

A Vincennes, à la rencontre du cormoran
Le son des cormorans est marrant, on aurait dit des dinosaures ! On ne s’y attend pas quand on les voit. »
Visualiser le chant des oiseaux
Thibault Noirot a récemment publié une vidéo avec l’artiste visuel Lucio Arese qui représente en 3D le chant d’une linotte mélodieuse. Déjà visionnée plus de 8 millions de fois sur Instagram, cette performance artistique est une nouvelle façon de voir le son, de sensibiliser au langage des animaux et à leur préservation.
Instagram : @lasciencemusicale
Site internet : thibaultnoirot.com





