Descendre la Seine à la nage pour suivre un mégot de cigarette jusqu’à la mer ; traverser le lac Titicaca, entre Pérou et Bolivie, avec les nageurs Théo Curin et Malia Metella, pour dénoncer la pollution… Matthieu Witvoet plonge, fonce, enfourche son vélo. Il en est convaincu, « on a besoin d’infuser l’écologie au travers de personnalités inspirantes, cela peut être des magiciens, des athlètes, des artistes… » Lui a choisi le sport, pour les émotions qu’il véhicule et les histoires « avec un début, une quête et une fin » que celui-ci raconte. « On serait plus ou moins réceptif à un changement de comportement selon la personne qui nous délivre le message, assure-t-il. En sciences comportementales, on parle du biais du messager. » Matthieu Witvoet a commencé sa tournée il y a six ans par un tour du monde en deux-roues, à la recherche de solutions contre les méfaits du plastique. Depuis, il enchaîne les performances (il détient le record de collecte de mégots), les conférences sur l’écologie (grâce auxquelles il finance ses actions), les ateliers. Sur Instagram, il se présente en éco-aventurier engagé à sensibiliser sur l’environnement par le biais des défis. En 2025, il entraînera sa femme à la nage dans son sillage. En attendant, il lance The Climate Workout, une nouvelle aventure entrepreneuriale qui mêle quiz et défis sportifs. Il compte déjà plus de 3 000 participants, mais en espère dix fois plus avec les Jeux olympiques.
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